De L'Empreinte De Minnie

De L'Empreinte De Minnie Staffordshire Bull Terrier

Staffordshire Bull Terrier

Maladies éventuel du Staffordshire Bull Terrier



Malgré sa bonne santé générale, le Staffordshire Bull Terrier est comme n’importe quelle race davantage enclin à développer certaines maladies plus ou moins graves. Il n’est pas inutile de les connaître un minimum afin de tâcher de les prévenir lorsque cela est possible, et/ou d’être capable d’en identifier rapidement les premiers symptômes.

 

C’est d’autant plus vrai que ce chien tend à ne pas donner beaucoup de signes extérieurs de ses éventuels maux, car son passé de combattant l’a habitué à être très résistant à la douleur.

 

la L2 HGA: une maladie héréditaire qui affecte le système nerveux central et qui n’est pas guérissable. Elle se manifeste de différentes façons (manque de coordination, spasmes musculaires, faible capacité d’apprentissage, convulsions…), mais le chien présente généralement des symptômes proches de ceux de la démence. Apparaissant le plus souvent entre six mois et un an, elle entraîne une détérioration rapide de l’état de l’animal, au point que l’euthanasie s’impose ,



la dysplasie de la hanche : une malformation articulaire qui fait que la tête du fémur ne tient pas correctement en place. Cela cause des douleurs, des boiteries et des difficultés de mouvement, puis de l’arthrose si le problème n’est pas décelé et traité à temps. Des médicaments et/ou une intervention chirurgicale permettent au mieux de faire disparaître les symptômes, et à tout le moins de les atténuer. Son apparition peut être favorisée par un facteur héréditaire, mais ce dernier n’est pas en soi suffisant ;



la dysplasie du coude: similaire à celle de la hanche. En effet, les symptômes sont identiques, et pour elle aussi l’hérédité peut entrer en ligne de compte. Il est également possible d’en guérir l’animal si on s’y prend à temps, mais dans le cas contraire on peut à tout le moins réduire ses symptômes et donc le handicap qu’il subit, ainsi que ses souffrance ;



la luxation patellaire: un problème articulaire dans lequel la rotule sort de son logement (la trachée fémorale), ce qui cause des douleurs et des boiteries plus ou moins sévères. Dans les cas les plus simples, elle peut être remise en place par un vétérinaire. En revanche, dans les plus graves, une intervention chirurgicale s’impose – bien que celle-ci ne règle pas forcément le problème ;



les cancers: principalement ceux affectant la peau, l’estomac, le foie ou la rate. Les symptômes possibles sont variés, mais une perte de poids, un état de fatigue ou de léthargie, un gonflement d’une partie du corps (par exemple l’estomac) ou encore une blessure qui ne guérit pas sont aussi de signes susceptibles de mettre la puce à l’oreille. Dans tous les cas, une détection précoce est essentielle pour de meilleures chances de traitement et de guérison 



le syndrome brachycéphale: car son nez écrasé implique une capacité respiratoire réduite, au point qu’il peut souffrir de troubles respiratoires plus ou moins handicapants : respiration anormalement rapide et bruyante, ronflements, toux, intolérance à l’effort ou à la chaleur, gencives bleutées, évanouissements... Ces difficultés respiratoires s’accompagnent d’ailleurs souvent de troubles digestifs et fatiguent le cœur de l’animal, au point d’affecter son espérance de vie. Les problèmes sont plus ou moins prononcés d’un individu à l’autre, et peuvent être atténués grâce à des médicaments ainsi qu’en évitant certains facteurs de risque : le stress, les fortes chaleurs, les efforts importants, l’excitation, le surpoids... Une correction chirurgicale est également envisageable dans certains cas ;



l’épilepsie, une maladie chronique qui est souvent héréditaire et qui affecte le système nerveux. Elle cause des crises convulsives dont les manifestations (parfois impressionnantes) peuvent différer d’une fois à l’autre ou selon l’individu. Cela dit, des traitements permettent de réduire leur fréquence et leur intensité, voire de les faire disparaître ;



la cystinurie, une maladie héréditaire qui se manifeste par des calculs urinaires et est causée par l’accumulation de cystine (un acide aminé) dans le rein. Le dysfonctionnement de ce dernier peut finir par entraîner la mort si le problème n’est pas traité, ce qui se fait par le recours à des médicaments ;





la cataracte, qui correspond à une opacification du cristallin et mène à une perte de vue progressive (jusqu’à la cécité totale) si elle n’est pas traitée par une intervention chirurgicale. Elle affecte normalement plutôt des chiens plus âgés, mais le Staffordshire Bull Terrier a tendance à être touché précocement ;



la dermatite atopique, une maladie chronique d’origine allergique rendant la peau plus perméable aux substances allergènes, avec donc à la clef des démangeaisons et des rougeurs. La solution idéale est d’éliminer l’allergène à l’origine du problème, mais ce n’est pas toujours possible. À défaut, on peut au moins y désensibiliser l’animal, ce qui permet à son organisme d’y résister de manière plus efficace. Cela passe généralement par un traitement à vie ;



la démodécie, une maladie de la peau causée par la prolifération d’acariens et entraînant des pertes de poils, des rougeurs irritantes, la présence de points noirs ou de pellicules, etc. Il arrive que l’animal en guérisse spontanément ; dans le cas contraire, un traitement médicamenteux et des soins dermatologiques permettent d’en venir à bout 



l’alopécie des robes diluées, une affection génétique qui touche particulièrement les spécimens à robe bleue. Elle provoque une perte de poils en plaques au niveau des zones où la couleur du poil est diluée. Il n’existe pas de traitement curatif, mais les symptômes et éventuelles affections secondaires peuvent être gérés par des traitements dermatologiques ou médicamenteux.